« En Iran, il n’y a plus que des otages et des preneurs d’otages »
Mediapart s’est entretenu avec Kamyar, un homme dans la quarantaine qui participe depuis le début à la contestation. Face à la répression multiforme, « les grandes foules, c’est hors de question maintenant ». « Nous sommes tous des otages », témoigne-t-il.
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ÂgéÂgé d’une quarantaine d’années, Kamyar* participe depuis ses débuts au mouvement de contestation qui a saisi une grande partie de l’Iran depuis la mort sous les coups de Mahsa Amini, le 14 septembre à Téhéran. À l’heure où 227 députés, sur les 290 que compte le Majlis (Parlement), viennent d’appeler le pouvoir judiciaire à prononcer des peines de mort contre les manifestant·es emprisonné·es, il livre son témoignage sur la répression en cours, qui a déjà fait plus de 300 morts et 5 000 blessés, et conduit à l’arrestation de plus de 14 000 personnes.