

La délinquance politico-financière est l’un des secrets les mieux gardés de la République. Elle l’empoisonne à bas bruit, au détriment des citoyens et des citoyennes qui en paient le prix. C’est pourquoi le jugement rendu jeudi 25 septembre dans l’affaire libyenne est d’une importance capitale.
Malgré le désintérêt, voire l’hostilité, des médias dominants, les faibles moyens alloués à la lutte contre la corruption et la mise en cause des magistrats par les politiques, il est possible de faire face à la corruption !
Ouverture des portes à 18:30
Introduction de Carine Fouteau, présidente et directrice de la publication de Mediapart
19h00 - 20h00
TABLE RONDE
Avec Fabrice Arfi Journaliste au pôle enquête de Mediapart
Judith Allenbach Juge d'instruction, présidente du syndicat de la magistrature
Magali Lafourcade Magistrate, Secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH)
Eva Joly Ancienne magistrate, figure majeure de la lutte anticorruption, ancienne candidate à l'élection présidentielle
Danièle Klein Représentante des familles de victimes de l’attentat du DC-10 d’UTA, partie civile au procès Sarkozy
Denis Salas, magistrat et essayiste
Échange animé par Michaël Hajdenberg
20h00 - 21h00
TABLE RONDE
Avec Karl Laske Journaliste au pôle enquête de Mediapart
Vincent Brengarth, avocat de l'association des victimes de crimes économiques : Sherpa
Emma Taillefer, présidente de l'association contre la corruption et pour l'éthique en politique : Anticor
Diane Semerdjian, responsable plaidoyer vie publique à Transparency International France
Échange animé par Valentine Oberti
Mercredi 8 octobre 2025
Entrée libre & gratuite
Dans la limite des places disponibles
19h - 21h
Accès
81 rue du Charolais, 75012 Paris
Métro :
Gare de Lyon – Reuilly-Diderot – Montgallet – Lignes 1, 8 et 14
Accessibilité
(entrée par le 87 rue du Charolais, par le parking)

Mediapart a analysé les 400 pages du jugement qui a condamné Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, Brice Hortefeux, Alexandre Djouhri et d’autres dans l’affaire des financements libyens. Des faits et du droit qui permettent d’y voir clair dans le chaos des réactions politiques et médiatiques inexactes ou outrancières.

Le tribunal, à l’inverse des précédentes décisions de justice, a glissé dans son jugement sur les financements libyens que la note publiée par Mediapart en 2012 était « probablement un faux ». Ce n’est pourtant pas le cas. Explications.

La délinquance politico-financière est l’un des secrets les mieux gardés de la République. Elle l’empoisonne à bas bruit, au détriment des citoyens et des citoyennes qui en paient le prix. C’est pourquoi le jugement rendu jeudi 25 septembre dans l’affaire libyenne est d’une importance capitale.

Quand Mediapart a révélé l’affaire libyenne en 2011, personne n’y croyait. Quatorze ans et quelque 160 articles plus tard, certains doutent encore, tant les faits défient le sens commun. Pourtant, après une enquête minutieuse, la justice a renvoyé l’ancien président, trois de ses anciens ministres et neuf autres prévenus devant le tribunal. Le 25 septembre 2025, Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison, avec mandat de dépôt à effet différé, pour « association de malfaiteurs ».

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